Page 482 - 1992 - XVIII Congresso Internazionale di Storia Militare

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quc: Raposo Tavares fuc considéré camme le "héros d'une des plus remarquubles
prouessu de l'histoire de l'humanicé" U91. l 'un de ses trophées fut la prise d'un
grand nombre d'indiens des rid11rtions!60l.
li fauc soulignc:r que cene dynamique créée à partir de Sào Paulo pendam la
période des rois Philippc visait à réaliscr la rc:marquable c:mreprise dc donncr forme
à I'ILc:-BrésiJ, délimicée par les bassins du Plata et de I'Amazone donc la liaison a
été établie par R.aposo Tavares après la Resrauracioo, de 1648 à l 652, et caractéri·
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sée par une cc:roainc: individualiré edmique et sociale r 1. li est encore à souJignec
quc: ce projec a éré basé sur les informalions des nacifs et les indicaùons de la ca no·
graphie ponugaise a ne i enne 1621.
le renversemc:m de/arto des limites de Tordesillas au Brésil advc:nu en 1640,
année considéréc: com me celle du commencemenc du déclin des J ésuites - malgré
lc:ur acdon modérarricc: des excès c:r l'enseignemcm de La langue ponugaise - ne
sera reconnu "' j11rt que par le Traité de Madrid de 1750, où c:st né le nouvcau
droit de l' 111i possidliÌJ, base de la premièrc: tcncacive de défìnicion générslc dc:s limi·
tes du Brésit 1 6ll,
L1 période des rois Philippc s'étllna cerrninée en 1640,1e déplacem~nt dcs fron·
rières brésillenncs vcrs l'oucst se poursuivra jusqu'à l'indépcndancc en 1822 (lìg. 6).
et mème après. parla conquète ec le pcuplement dc VtLStcs extcnsions du ccrricoirc
de l'intérieur, coujours poussés concre vencs ec marées parla rcchcrche de l'or du
XVJU• sièclc. Le cracé dc ccs fronlières est caraccérisé pac une cigueur géopoliti·
que enraordinairc, cmournm d'une ligne de forcifìcarions implamécs sur cles poincs
smuégiqucs sagemeoc choisis. l'lle·Brésil, déjà mcncionnée, amalgamée par une languc
commune, le porcugais.
Ce s~ngulier rc!sulcac, elCposé de fac;on bien incomplècc ec résumée, mc paraic
digne d'~cre analysé dans un forum qualifìé camme celui-ci, d'aucanc plus qu'il ne
pcut ~ere expliqué n i par la pciomé de la coaccion violente et oppressive des forces
milicaires du modeste colonisateur, si réduiccs au Brésil au cours des trois siècles
de colonisacion, ni par les faveurs du hasard de la fortune.