Page 481 - 1992 - XVIII Congresso Internazionale di Storia Militare
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LEXPANSION DU BIUlSIL 447
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Après 1640, le rerour de Nassau en Hollande, les victoires de Tabocas (1645)
et de Guararapes ( 1648 et 49) remportées à l'inrérieur par les Porrugais, la guerre
ouverre contre I'Angleterre eo 1652 et l'arrivée d'une flotte de Lisbonoe, om forcé
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les HoUandais à abnndonner Pernambouc en 1654 < )1, l'unicé et l'iorégriré du Bré-
sil écaienc une fois de plus préscrvées.
Dans cetre confrontarion, l'accion des Hollandais a ére assez classique ec rigide,
démoncranc une supériorìté dans l'actaquc et la défensc: dc:s villes. tandis que la
gutN't briJilique, comme on l'a nommée, avec son mélange de personnes de plusieurs
races unies dans un effon commun, caraetérisée par des accions-surprise er par
la clispersion, la mobiJjté et l'initiadve individuelle, fut avamageuse dans la lurre
d'incérieur et la ractique d'embuscades. Quelqu'un l'a comparée à la façon bdsi·
lienne de jouer au football C46>.
L'adminiscration porcugajse au Brésil avaic un caraetère régional, sans coor·
dination flex.ible et pragmatique enrre Ics pouvoirs cemraux, le Gouverncur-Général
et le Roi <471.
Au XV!f< siècle, le grand siècle des hnndeira.s. Sào Paulo, après le peuplemem
inicial de Pjrarioioga de la pace des mécis du "pacriarche" C4S> Joào Ramalho, com·
battu par les indjeos tamoÌ!JJ cc carijos, pour des raisons géographiques, économi·
ques, poEtiques, sociales et psycbologiques, a été le poim de départ d'une expansion
devenue l'un des événemems les plus épiques er nombles de l'hiscoire du Brésil 491.
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Le sol de Sào Paulo n'érait pas rrès fertile et les prises d'indiens guère luaa·
cives; sa liaison avec Sào Vicence écait difficile à cause de l'aspérire de l'ascension
de la. Montagne de la Mer, l'aocieo semier des indiens étam ucilisé de pré(érence.
Cet isolemenc et le mérissage ont donné aux hnndtirnn!M paulisres une grande rusci·
cité, de l'audace, de la rénaciré et un grand sens de l'oriemacion dans l'iorérieur,
où ils cherchaienc Je ·profì1: immédiar des prises d'indiens acquis par Sào Vicente
pour Ics rravaux agricoles er espéraiem trouver les richesses rèvées (or, a.rgeoc ou
pierres pcécieuses)C5°l. Au coouaire, l'accès de Sà.o Paulo vers l'iocérieur, dans la
direcrion du nord ou du nord-est, et du sud ou du sud-oue.sr, éraic plus facile <Hl.
losraUés à Guaira, les)ésuites espagools conrrariaienr l'expansion bantkirantt..
Le Père Momoya. nommé Supérieur de leurs missioos, voulut créer une sorte d'émt
théocracique <m vu par Ics Porrugais cornme une menace cootre leurs dcoirs de T or·
desillas, et ayaot l'intcntion d'éreodre son influence jusqu'à Santa Catarina ec Rio
Grande du Sud <Hl et, à partir des "réductions" d'indiens créées par eux, de bar·
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rer le chemin des bandeirantes, meoaçam aussi lc:s civils espagnols C5 l.
Des bandeiras commencèrenr à sortir de Sào PauJol 55 >. La tiaison de cerre ville
avec la région du Placa était beaucoup plus érroite que par rapport à cerraines aurres
régions du Brésil 06>. En 1629, une grande band~ira partir après que les Porrugais
eussem perdu cour espoir de voir !es Jésuires abandonner les "réducrions" les plus
avancées. A sa cere, marchair Antonio Ra.poso Tavares, figure comparée à Vasco
de Gama ou à Pernào de Magalhàes <, • Celui-ci conqwc rapidement crois rédur·
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tionJ, ce qw fit romber les sutres cout de suiteU >. Cerre viccoire fur si imporrante.,