Page 228 - Lanzarotto Malocello from Italy to the Canary Islands
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               APPENDIX II




                           e  have  quoted  throughout  the  very  authoritative  study  by
                           French Navy historian Prof. Charles de la Roncière printed in
                           Cairo, Egypt in 1925 titled Découverte de l’Afrique au moyen
               age Cartographes et esplorateurs – tome deuxiéme: Le Périple du continent
               [The Discovery of Africa in the Middle Ages. Cartographers and Explorers
               - Volume Twelve: The Circumnavigation of the Continent], which he dedi-
               cated to His Majesty the King Fuad I of Egypt.
                  Given the importance of this work, it seems appropriate to quote the en-
               tire paragraph II (pp. 3-4), which sums up all that has been said so far:
               L’ILE DE LANCELOT MALOISEL (1312)
                  “Fut-ce un hasard, le naufrage de matelots de Cherbourg qui donnérent
               avis de l’ile où ils avient touché terre, fut-ce une conséquence de l’expédition
               des Vivaldi et des recherches entreprise pour les retrouver, un Génois du nom
               Lanzaroto Malocello, le premier, planta le pavillon de sa patrie sur les iles
               Fortunées. Les Malocello avaient depuis longtemps des attaches à Ceuta, où
               l’un d’eux, dés 1235, avait assez d’autoritè pour réunir à bord des douze na-
               vires qu’il commandait, tout les Génois de la ville et pour exiger du sultan la
               réparation de déprédation commises. Plusieurs Malocello prirent du service
               en France à partir de 1338 comme capitaines de galéres et francisèrent leur
               non en Maloisel, de meme que Lanzaroto dans nos textes devint Lancelot.
                  Selon une généalogie des Maloisel de Normandie dressée un siècle tard,
               Lancelot aurait abordé en 1312 dans une ile que le indigénes, le Guaches
               appelaient Titeroygatra. Il y coustruisit un château qu’un autre conquérant
               retrouva en 1402: et il y vécut vingt ans jusqu’à un soulévement des indi-
               génes qui, avec l’aide de leurs voisins, les chassèrent d’une ile désormais
               marquée, comme signe indélébile d’une prise de possession, de son nom et
               du blason de Génes.
                  Autant que les actes notariée, dont l’un signale la présence à Génes, le
               1°avril 1330, d’un Lancerotto Marocello, la cartographie vient à l’appui de
               l’assertion des Maloisel normands. Le planisphère D’Angelino Dalorto ne
               porte en 1325 aucune trace des Canaries, alors que celui D’Angelino Dul-
               cert, réplique du précédent, contient en 1339 l’insula de Lanzarotus Marocel-
               lus et la Forte Ventura. Dosant également la légende et histoire. Dulcert n’ou-
               blie point non plus les insulle Sancti Brandani sive puellarum, que reproduit
               un planisphére dela meme époque, en accolant à l’insula de Lanzarot et à la
               Forteventura une autre ile, celle des Loups marins, li Vesci marini.”
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