Page 493 - 1992 - XVIII Congresso Internazionale di Storia Militare
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LES C"UERRiiS  HOLLANDAISiiS AU BKESIL                  459
        que rrop card qu'ils n'acraquaient jamais un sysrème miliraire posré sur le rerrain
        et que leurs perres étaienr coujours causées  par des accions  étranges.

        La guérilla patriote
           Tout semble ind.iquer que, malgré les quelques forces régulières de la guérilla
        parcioce originaires de la Mércopole porrugaise, les idées er l'orieocacion sue la façon
        d'uciliser les lerrroJ  et de combarrce les  HoUandais écaient presque exclusivemenc
        fournies par les chefs brésilieos. Penda ne la période d'occupacioo espagnole du rcone
        porcugais, les progrès militaires du Porrugal ont écé nuls ecce n'est qu'après la libé-
        rarion, en 1640, que la  première armée permanente porruga.ise fut créée, davan·
        tage  tournée vers  la  défense du Pormgal en  Europe.
            Les  forces irrégulières brésilicnnes basaicnr leurs procédés de lurce sue la ruse
        des  ind.iens et su.r  J'improvisacion  ec le  courage qui leur écaienr  propres.  La reo-
        dance à  surprendre età arcaquer l'ennemi au moyc.n d'embuscades ou de pièges,
        cour comme !es procédés d'encerclemenr, ressemblaiem beaucoup au type de com-
        bar des  indiens.  Par lew contacc avec ces derniers,  soit en lurtanc à leurs corés,
        soie en les ayanr pour ennemis,  les luso-brésiliens acquirenr dcs  connaissances ec
        des  manières d'agir  rcès  ucilcs à  l'affroncemem conrre les  HoUandais.
           Sur leurs procédés de combat,  les  Hollaodais ont d.ir (communicarioo du 9
        juin 1648, de la Commune de Recife au.x Erars-Générau:x) après la première bataille
        de Guararapes, à laquelle nous reviendrons, • ... rous les jours l'expérieoce nous
        monrre qu'ils se som si bien habiroés à ceae guerre qu'ils peuvenr se mesurer aux
        soldars Ics mieux exercés, la preuve résidant dans les échauffourées que nous avons
        eues avec eux et comme on peu.r encore le voir quocidiennemenc dans les rencon·
        tres surgies à  rour  momenc.  Us  résisrem rcès  bien,  maimeoam de  pied ferme, et
        dès gue leu.rs fusils som déchargés, ils se jercem sur !es norres pour le com bar corps
        à corps. Hs savenr égalemenr préparer des embuscades dans rous passages ec lieux
        appropriés er avanrageux. en faisanr des sorries dans la brousse et, règle générale,
        e n causane beaucoup de maJ  aux nòrres. E n ourre. ils savenr. mieux que les norres
        endurer les épreuves de manque de vivres, alors que nos soldars doivem roujours
        cransporcer leurs sacoches ou rcalner !es  vivres derrière eux».
            Dans le rapport officiel du 22 février 1649, adressé aux Ecars-Généraux apr.ès
        la deuxième baraille de Guararapes, à laqueUe nous reviendrons égaJemem, le Con-
        seiller  Van Goch, après  une descripcion de la  marche et du combar, condm sur
        la bataille, « ... rour d'abord les rroupcs ennemit5, venues de la brousse, de l'auree
        coré des mara.is er de certains lieux ayanr l'avanrage de la posicion, actaqueor dans
        le désordre et en rotaie dispersion, s'appliquenr à  compre différenrs cau és,  mon-
        tenr sur !es buttes qui sonr rrès nombreuses ici et en redescendent avec une rapidiré
        ec  une agil.icé  remarquables. Nous, au  contraire,  nous combarrons par bacaillons
        formés co rome dans norce Mère Pare i e et nos hommes, indolenrs et faibles, ne sonr
        poinr habirués à  la  constirucion du pays. 11  en résulre que ces espèces d'arcaques
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