Page 494 - 1992 - XVIII Congresso Internazionale di Storia Militare
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avec armes à feu, comme susmentionné, obùennent forcémenc de bons résultats,
rompent nos baroillons, nous mertent en fuice et nous ruent, alors, davancage de
soldatS qu'au combar propremenr dit. En plus. les pièces d'anillcrie. qui ne peu·
vent ècre braquées sur des groupes dispersés, perdenc leu.r utilité».
Ce qui viene d'erre décrit pourrair faire partie d'un quelconque m;~nuel dc
guérillas de Che Guevara ou Mao T sé T oung, deux personnalirés qui se sonc ren·
dues célèbres crois sièdes plus card, à l'époquc acruelle.
Les bacailles de Guararapes
Les deux baraiUes engagées le 20 :rvril 1648 ec le 19 février 1649, rouces deux
sur !es moncs Guararapes près de Recife, furenc, en raison du nombre d'effecrifs
mobilisés de· chaque cocé, véritablement dédsives er à l'origine de la chute hollan·
daise; grace aux procédés utilisés par !es patriores daos la l!gne déjà menrionnée,
et aux résultatS obrenus par un syscème militai re faible sur un aucre plus fort, eU.es
mérirent d'èue évoquées daos I'Hiscoire Militaire. malgré leur chute dans l'oubl!
le plus compier.
Dans la première bacaille, l'effecdf hollandais écair conscirué par une force
de 4500 hommes soucenue par l'arrillerie, contre 2200 patr.iotes divisés en quarre
lerci~! et sans artilJerie. Quam aux armes à feu, dies s'équivalaienrqualirarivement,
bìen que du coré patriote il y eur maimes tnsuffisances manifesces par l'abondance
d'armes blanches de roure espèce.
Les luso-brésiliens, en faisanc courir le bruit qu'ils s'écaienr fixés en un lieu
éloigné des monts Guararapes, réussirenr à occuper ces dernie.rs en force, dans le
secret le plus absolu et par surprise, couc en exerçanr simulranémenc une acciviré
de concre-informacion. parla mise en circulation de l'information qu'ils n'y possé-
daienr que deux-cenr hommes.
Du lieu qu'ils avaient effeccivemem occupé, ils dominaienc roure l'aire com·
prise emre !es moncs ec les marécages qui la surplombaienr, ainsi que l'emrée dans
certe véricable zone de mon.
Les Hollandais arrivè:rent aux-Gararapes er, croyam avoir bloqué !es patr.ioces
ailleurs et ne devoir affronrer que !es deux-cenr présumés, qci se sonr immédiace-
menr révélés. déroulèrent leur dispositif de marche en vue d'une actaque. Le régi·
ment d'avanc-garde pénétra dans la zone de morr, en resserram drasriquemem sa
formarion, et relacha sa surveillance; le deu-xième régiment commir la meme erreur.
mais avec la circoosrance aggravanre de s'ecre avenruré dans !es marécages; le régi·
mem d'artière-garde arraqua !es montS, croyant n'avoir affaire qu'à un faible effecdf.
Au momenr où !es rrois régimems hollandais se uouvaienr dans !es cond idons
Ies moins avancageuses. les parriores arraquèrenr avec leurs UrriM aUégés ec par une
manreuvre agile dirigée comre les rrois régiments. Lesquels s'en rrouvè.rem dérourés,
er le deuxième forr chàrié: un tmio pacriore indien l'investir à cravecs les marécages
qu'il connalssait parfaicemenc et l'encerda, le neucrnlisa et J'anéandr presque entièremenc.