Page 400 - Conflitti Militari e Popolazioni Civili - Tomo I
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           serait maintenu en vigueur à condition de respecter les principes analogiques du côté de
           l`aviation polonaise”. 2
              C`est justement la Luftwaffe qui donna le début aux crimes sans précédent commis sur
           les terres polonaises pendant la campagne de 1939 et durant l`administration militaire sur
           les territoires occupés en Pologne. Dans la guerre contre la Pologne les forces allemandes
           utilisèrent l`aviation dans la lutte contre la population civile, pour la première fois sur une
           très vaste échelle. En exécutant les tâches opérationnelles, le premier jour du combat, la Luft-
           waffe dirigea seulement 57% de bomabardements sur les bases militaires.  les autres ac-
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           tions c`étaient des opérations terroristes qui devaient surprendre la Pologne par le cataclysme
           de la guerre totale paralysant la volonté de la résistance. Le premier jour de l`agression,
           la Luftwaffe effectua plus de 70 attentats terroristes sur les villes polonaises. Ces premiers
           bombardements coûtèrent à la population civile des milliers de morts et de blessés et ils
           tournèrent en ruine des centaines d`immeubles résidentiels, d`églises, d`écoles et d`hôpitaux.
           a mesure que la Luftwaffe gagnait successivement la domination dans l`air et que les forces
           de l`aviation polonaise diminuaient, les attaques terroristes allemandes devenaient de plus en
           plus nombreuses. Varsovie a connu des bombardements d`une fureur particulière. On estime
           que pendant toute la campagne germano-polonaise, du 1er septembre au 5 octobre 1939, la
           Luftwaffe effectua des attaques terroristes contre 160 villes polonaises, sans compter les prov-
           inces et les villages. Les dévastations dépassaient assez souvent 50-70% de terrain, p.ex à
           Wieluč, Sulejów ou Garwolin.  l`armée de terre de l`allemagne détruisit encore 310 villes
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           et cités, ce qui n`avait aucun rapport aux opérations militaires. Des dizaines de milliers de la
           population civile furent tués par suite des explosions de bombes et de l`arme à feu. Plusieurs
           monuments et statues inestimables de la culture polonaise furent perdus sans retour. Les pi-
           lotes de la Luftwaffe bombardaient à plusieurs reprises des colonnes de la population civile
           qui n`avait pas de possibilité de défense. Dans le bulletin de guerre annoncé par l`état-major
           de l`armée polonaise „Poznač” du 4 septembre, on constata, entre outres que, „les aviateurs
           allemands bombardent des colonnes des réfugiés qui marchent sur les routes vers l`est. La
           bonne visibilité du plafond de 100-200 mètres éliminait absolument l`erreur concernant la
           confusion avec des colonnes militaires. Des colonnes des réfugiés se composaient surtout des
           personnes âgées, femmes et enfants. Parmi eux il y avait plusieurs morts et blessés”.
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              Dès les premiers jours de la guerre, la population civile sur les terres polonaises occupées
           par la Wehrmacht subit des crimes de masse et de guerre. Certaines divisions SS et la police
           qui pendant l`agression contre la Pologne accompagnaient les armées allemandes particu-
           lières, en étaient responsables. On estime qu`à partir du 1er septembre au 25 octobre 1939,
           dans les régions de Poméranie, de Grande Pologne et de Silésie, environ 10 000 hommes per-
           dirent la vie par suite de 360 exécutions. Sur d`autres terrains occupés presque 7 000 hommes



           2   Akten zur Deutschen Auswärtigen Politik 1918-1945. Serie D (1937-1945), t. VII, Baden-Baden, dok. 526
           3   A. Rzepniewski, Wojna powietrzna w Polsce – 1939 na tle rozwoju lotnictwa Polski i Niemiec. Warszawa
               1970, p. 68.
           4   Sz. Datner, Zbrodnie Wermachtu w Polsce w kampanii wrzečniowej. Warszawa 1962, p. 22-24.
           5   Centralne Archiwum Wojskowe w Warszawie, II/13/12. [équivalent du Bureau Central d`Archives Adminis-
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