Page 401 - Conflitti Militari e Popolazioni Civili - Tomo I
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          furent tués.  C`est ainsi que commençait l`extermination du peuple polonais à laquelle des
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          unités de la Wehrmacht prirent part également: jusqu`à 310 exécutions et meurtres commis.
              les premières semaines de la politique d`occupation de la Wehrmacht étaient une période
          intermédiaire dans l`action sans précédent visant à détruire les bases biologiques et spiritu-
          elles des l`existence de la Pologne. elle prit son début après la constitution de l`administration
          militaire du 25 septembre avec le général Gerd von Rundstedt. Quatre régions militaires :
          Prusse occidentale, Poznač, Łódč et Kraków étaient soumises à son autorité. En même temps
          la base de l`administration civile et les institutions de la terreur de masse apparurent. artur
          Greiser, désigné au poste d`un chef de l`administration civile de la région de la Grande Po-
          logne, révéla leurs buts: „Toutes les influences polonaises soit dans le domaine politique, soit
          culturel, soit économique, seront éliminées pour jamais. Nous, les allemands, sommes venus
          ici en tant que maîtres et les Polonais doivent être nos serviteurs”. 7
             Pendant la période de l`administration militaire les Allemands effectuèrenet également
          les premières expulsions de masse de la population polonaise qu`ils pillèrent et exilèrent de
          ses maisons. On expulsa environ 50 000 personnes de la région de Poméranie et de Silésie,
          20 000 de la voïvodie de Rzeszów vers les terres situées à l`est de la rivière San, de même que
          du nord de la région de Mazovie vers les terres situées à l`est de la rivière Narew.
             Dans le bilan des souffrances et des malheurs que la population civile souffrit pendant la
          campagne germano-polonaise, il faut aborder aussi la question du pillage économique. Par
          exemple, jusqu`au 22 septembre, la 8-ème armée allemande fit renvoyer au Reich environ 30
          trains chargés de charbon, de blés et d`équipement ménager. les allemands s`emparaient du
          patrimoine de la Pologne, réquisitionnaient la propriété privée et, de plus en plus souvent, la
          propriété personnelle des Polonais.
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             Quand la population polonaise des régions ouest et centrales subissait des atrocités liées
          à  l`invasion  allemande,  le  17  septembre  inopinément  pour  le  commandement  polonais,
          l`Armée soviétique franchit la frontière est du pays. Peu nombreuses divisions de réserve de
          l`Armée Polonaise, les unités de Korpus Ochrony Pogranicza (l`organisation qui s`occupait
          de la protection de la région frontalière), furent forcées, par rapport à une énorme superiorité
          soviétique, à la retraite vers l`ouest. La Pologne, quittée par ses alliés – l`Angleterre et la
          France qui le 12 septembre à abbeville reconnurent que son sort était déjà inévitable, com-
          mença la lutte sur les deux fronts, avec deux agresseurs.
             l`armée Rouge qui entrait sur les terres polonaises, au contaire à la Wehrmacht, avait
          des insuffisances considérables de l`alimentation, des essences et de l`équipement personnel
          des soldats. le commandement comptait plutôt sur les ressources de la population locale que
          sur les livraisons de leurs propres bases de ravitaillement. Dès le début de l`agression sovié-
          tique, la population polonaise souffrait des réquisitions de masse de réserves alimentaires, de
          chevaux, de fourrage et d`autres produits de ravitaillement.
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          6   Sz. Dater, 55 dni Wehrmachtu w Polsce. Zbrodnie dokonywane na polskiej ludnočci cywilnej w okresie 1.IX-
              -25.X. 1939. Warszawa 1967, p. 116-117.
          7   T. Jurga, Obrona Polski 1939. Warszawa 1990, p. 533.
          8   Sprawodzanie 8A z 22.IX. 1939. Materiały i dokumenty Wojskowego Instytutu Historycznego w Warsza-
              wie. T. 77, an 624.
          9   Cz. Grzelak, Kresy w czerwieni. Agresja Zwičzku Sowieckiego na Polskč w 1939 r., Warszawa 1998, p.
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