Page 269 - Conflitti Militari e Popolazioni Civili - Tomo I

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véhémentes et répétées auprès de l’Empereur , qui restaient sans écho, ce dernier se désin-
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téressant toujours plus du théâtre d’opérations ibérique. Les seuls reproches de Napoléon à
Soult visaient les lenteurs du « siège » de Cadix, l’inactivité de l’Armée du Midi ou la déci-
sion d’armer des partisans espagnols…
Mais ses pratiques novatrices de pacification débouchèrent sur une « victoire à la Pyr-
rhus », faute notamment de gestion raisonnée des ressources régionales. L’Andalousie fut
durablement ruinée, et les troupes françaises en sortirent dans un piteux état, et fort indis-
ciplinées : on les surnomma alors – ironie de l’histoire ? – « les brigands de l’Armée du
Midi » .
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Sigles
AMAE : Archives du Ministère des Affaires étrangères (Quai d’Orsay)
aN : archives nationales
BS : Biblioteca del Senado (Madrid)
SHD-DAT : Service historique de la Défense, département Armée de Terre

47 Notamment à partir de mai 1812, pour culminer début 1813 en demandes pressantes de rappel du duc de
Dalmatie en France, cf. V. Haegele (ed.), Napoléon et Joseph. Correspondance intégrale, 1784-1818, Paris,
Tallandier, 2007, p. 721-741.
48 a. Fée, op. cit., p. 168 ; également J.-B. d’Héralde, op. cit., p. 183.