Page 130 - Il Risorgimento e l'Europa - Attori e protagonisti dell’Unità d’Italia nel 150° anniversario - Atti 9-10 novembre 2010

130 Il RIsoRgImento e l’euRopa. attoRI e pRotagonIstI dell’unItà d’ItalIa.

Paris en novembre 1855, à
l’occasion de l’exposition
universelle, fut l’occasion
de réaffirmer la solidarité
entre la France et le
Piémont-Sardaigne. Quant
à la participation du royau-
me à l’expédition de
Crimée qui avait pour
objectif d’obtenir l’appui
de la France et de la
Grande-Bretagne, elle
remplit parfaitement cet
objectif mais ne donna pas
lieu à des conséquences
concrètes immédiates. En
effet, Napoléon III se heur-
tait à de fortes résistances
intérieures pour intervenir
aux côtés de Victor-
Emmanuel ainsi que nous
l’avons dit. C’est appa-
remment, si l’on en croit
les principales sources
portant sur la période, l’at-
Georges de Pimodan, caduto a Castelfidardo tentat d’Orsini du 14 jan-
vier 1858 et, surtout la
lettre écrite par ce dernier dans laquelle il faisait de Napoléon III l’arbitre du
sort de l’Italie qui permit de débloquer la situation.
L’entrevue de Plombières avec Cavour du 21 juillet 1858 est l’illustration
concrète de cette diplomatie secrète qu’aimait mener l’empereur ; elle dura
quatre heures, assura Cavour du soutien militaire de la France et posa les
fondements de la future Italie telle que la concevait Napoléon III: création
d’un royaume de Haute-Italie comprenant le Piémont et la Sardaigne ainsi
que la Lombardie et la Vénétie prises à l’Autriche, les duchés de Parme et de
Modène et, éventuellement, la Romagne pontificale ; le reste de la péninsule
devait être partagé entre un royaume d’Italie centrale (Toscane, Marches et
Ombrie), les Etats de l’Eglise (Rome et le Latium) et le royaume de Naples.
Le nouvel ensemble devait former une confédération, qui posséderait son